
Protection antichute ou fauteuil roulant?
La plupart du temps, les blessures suite à un accident sous forme de chute touchent de nombreuses parties du corps et les conséquences sont souvent graves. Il est donc indispensable de se sécuriser de manière efficace et professionnelle contre le risque de chute.
Nos spécialistes vous conseillent bien volontiers.
1. Risques et dangers possibles
Une chute peut sans doute avoir des conséquences terribles – pour ceux qui sont directement impliqués et les personnes de l’entourage. Il y a différentes interprétations quant à la hauteur à partir de laquelle la sécurisation devient obligatoire. Les réglementations tiennent compte de la branche et ne sont donc pas uniformes.
- Chantiers à partir de 2 m
- Travaux sur toiture à partir de 3 m
- Échelles fixes à partir de 3 m (à l’époque à partir de 6 m dans les espaces extérieurs)
- Échelles mobiles à partir de 3 m
- Installations industrielles à tout moment
Dans l’environnement industriel, une mesure est à prende à chaque différence de niveau – même pour un poste de travail (temporaire). Dans tous les cas, il convient de privilégier la protection collective car celle-ci est efficace, même en présence de petites différences de niveau.
Une protection par encordage ou des sécurités antichute peuvent être utilisées efficacement à partir d’une hauteur d’environ 2 m et plus, car l’espace où la chute pourrait intervenir doit être libre de tout obstacle.
Questions: générales
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Quelles sont les possibilités d’accès alternatives avec protection collective?
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Y-a-t-il des solutions sans EPI antichute, par exemple le prémontage au sol?
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Comment puis-je réduire le temps d’exposition en hauteur?
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Êtes-vous bien équipé et formé pour l’activité?
Pensez-y: Votre EPI antichute doit être vérifié au moins une fois par an par une personne qualifiée.
Le temps d’utilisation maximal est atteint au bout de six à dix ans et il faut remplacer le matériel.
2. Quelles mesures faut-il vérifier ?

Comme pour toutes les mesures de sécurisation, la priorité absolue revient aux solutions techniques. Ce faisant, il ne faut en aucun cas tenir compte uniquement du profit économique. Seulement en cas de disproportion très importante entre les dépenses et les bénéfices des différentes solutions, l’équipement de protection individuelle contre les chutes (EPI antichute) peut être envisagé comme alternative aux mesures techniques et organisationnelles.
D’autres mesures sont impérativement à vérifier et à introduire en parallèle:
- Choix du matériel séparé en fonction des postes de travail, des tâches et exigences
- Choix des collaborateurs aptes au niveau du personnel
- Formation des travailleurs et remise à niveau régulière
- Garantir le sauvetage des victimes d’accidents
Comment se calcule l’espace de chute?
L’espace de chute se calcule à partir du point d’ancrage
plus la longueur de la longe
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* Ex.
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2.00 m |
plus longueur de déploiement de l’absorbeur de chute
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* Ex.
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1.75 m |
plus longueur de la boucle d’amarrage jusqu’au pied
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1.50 m |
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plus réserve espace libre
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1.00 m |
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Total
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6.25 m |
* Ce sont des valeurs maximales!
Les mesures suivantes permettent de les réduire:
- Point d’ancrage situé plus en hauteur
- Longe plus courte
→ Réduit le facteur de chute et donc la longueur de déploiement de l’absorbeur de chute!
Il n’y a aucune formule à validité universelle pour calculer l’espace libre nécessaire.
Renseignez-vous auprès du fournisseur de votre confiance quant aux détails de votre utilisation.
3. Quels sont les mesures et EPI appropriés?
Le point d’ancrage sert à transférer les forces sur une structure porteuse pour arrêter une chute. Cette structure doit pouvoir résister à une force minimale de 10 kN (env. 1 tonne). Si nécessaire, la preuve doit être calculée par un ingénieur. Cependant, dans la norme EN 795, une charge plus élevée est requise pour un seul utilisateur.
On connaît les types (classes) de points d’ancrage suivants (analogue à EN 795:2012):
A Anneau sur bâtiment ou structure
B point d’ancrage mobile
C point d’ancrage mobile horizontalement, guidé sur une structure câblée /p>
D point d’ancrage mobile horizontalement guidé sur un rail
E systèmes soutenus par une charge
L’installation correcte d’un système fixe doit être à tout moment démontrée dans un rapport d’installation. Celui-ci doit être établi par l’installateur du système ou du point d’ancrage./p>
Si le point d’ancrage ou la structure d’ancrage est autorisé pour plus d’une personne, ce n’est plus du domaine des EPI et ne relève donc pas du règlement EPI. Les normes relatives aux constructions (p.ex., CEN/TS 16415:2013) s’appliquent à ces variantes.
Pour tous les produits, il faut respecter une période de maintenance de 12 mois maximum (elle doit être respectée au plus tard lors de l’utilisation suivante).
Les dispositifs de protection pour l’escalade conformes à la norme EN 353-1 comportent une forme particulière de points d’ancrage. Ici, une bande de roulement guide le grimpeur dans son déplacement vertical. Cette forme se trouve sur les échelles fixes qui exigent une sécurisation. Les formes de système de protection contre les chutes peuvent reposer sur un système de rail avec des mâchoires de serrage ou des ergots de verrouillage ou un système de câble avec des mâchoires de serrage.
Le harnais est porté physiquement par l’utilisateur. Il est positionné autour de son corps, y compris la partie supérieure du corps (les ceintures de sécurité ne sont pas autorisées), amortit la chute du corps, le cas échéant, et le guide dans sa position de suspension optimale. Il garantit également que les forces antichute sont transférées vers la partie la plus forte du corps, notamment les cuisses.
Les points d’arrêt de chute sont repérés par un « A ». Les variantes pour les anneaux/boucles d’arrêt avant sont repérées par A/2 ou deux demi « A » : cela signifie que ces deux anneaux/boucles doivent être utilisés simultanément dans le système de raccordement.
Tous les anneaux et boucles situés au niveau du centre de gravité (nombril) ou en dessous ne sont pas des anneaux antichute, mais servent uniquement au positionnement.
Tous les anneaux et boucles situés au niveau du centre de gravité (nombril) ou en dessous ne sont pas des anneaux antichute, mais servent uniquement au positionnement.
En plus du test classique conforme à la norme EN 361, des structures un peu plus lourdes munies d’anneaux de retenue et d’un large rembourrage des hanches sont également disponibles moyennant des tests supplémentaires conformes à la norme EN 358. Dans certains cas, on utilise également des ceintures de sécurité conformes à la norme EN 813, mais celles-ci doivent être combinées avec une partie supérieure compatible, conforme à la norme EN 361 (exception : élagage des arbres).
Le système de raccordement relie le grimpeur au point d’ancrage. Il existe plusieurs types de systèmes de raccordement différents. En cas de chute, le système de raccordement doit pouvoir résister à des forces inférieures à 6 kN. C’est pourquoi, des absorbeurs d’énergie avec différentes fonctions ont été intégrés. Ils protègent le corps, le point d’ancrage et toutes les autres parties de la longe de sécurité. Les systèmes de raccordement ont une longueur fixe qui ne dépasse pas 2 m ou, s’ils sont plus longs, sont conçus pour être réglables. Dans ce cas, il est question de dispositif antichute mobile, de raccourcisseur de corde ou de dispositif antichute à rappel.
ATTENTION : Le système de raccordement – lorsqu’il est utilisé horizontalement – doit être autorisé pour cette utilisation. Vérifier auprès du fournisseur que cette application a été validée.
ATTENTION : La classe de poids du système de raccordement (notamment l’absorbeur d’énergie) doit correspondre au poids du grimpeur (100 kg < 150 kg). Pour le grimpeur, il faut calculer le poids du corps, incluant les vêtements, les chaussures, l’équipement (y compris le harnais) et les outils.
Longe à amortisseur de chute (EN 355)
Elle est composée d’une corde ou d’une sangle munie d’un absorbeur d’énergie ou à effet d’absorption de chute dans la corde/sangle et des mousquetons/mousquetons d’assurage intégrés des deux côtés. C’est l’assurage le plus simple qui donne un rayon limité autour du point d’ancrage. Le risque de chute pendulaire est conservé à un niveau très bas grâce à la faible longueur.
Dispositif antichute mobile (également ajusteur de corde) (EN 353-2/EN 12841)
Si vous avez besoin d’un plus grand rayon d’action (liberté de mouvement) autour du point d’ancrage, un dispositif antichute sur une corde, p. ex., permet de remplir cette fonction. Dans ce cas, un amortissement est également nécessaire, mais il est souvent obtenu en faisant glisser le dispositif antichute sur la corde et n’est donc pas si évident. Dans les autres cas, un dispositif d’absorption des chutes est généralement intégré au système. Toutefois, l’utilisation de grandes longueurs présente également le risque particulier de forte chute pendulaire, qui a toujours de graves conséquences.
Si la longueur de la corde est supérieure à 5 m, il faut prendre des mesures spéciales pour éviter le risque de chute pendulaire, p. ex., installation de points d’assurance intermédiaires.
Il est également possible d’utiliser un dispositif antichute mobile comme système de retenue (voir hiérarchisation des systèmes).
Lors de l’achat ou du remplacement d’un dispositif antichute, il faut s’assurer que le dispositif antichute dispose d’une homologation de type de même que la corde utilisée. Toute association d’autres produits tiers entraînera l’exclusion de la garantie fabricant.
Dispositif antichute à rappel automatique (EN 360)
Le dispositif antichute à rappel automatique est la version automatisée des dispositifs antichute. Le système de raccordement (câble, corde Dyneema ou sangle) est enroulé autour d’un tambour. Le système de raccordement doit être déroulé en fonction des besoins mais toujours maintenu tendu (à la manière d’une ceinture de sécurité dans une voiture). En cas de chute, le dispositif se verrouille rapidement et secourt la victime.
Cependant, étant donné que ces dispositifs ont toujours besoin qu’une chute survienne pour se bloquer en raison de l’accélération de la vitesse, ils ne peuvent pas servir de systèmes de retenue.
Il existe des dispositifs antichute à rappel automatique avec manivelle de secours intégrée et/ou déclenchement automatique après la chute. L’utilisation de tels dispositifs doit être envisagée au cas par cas.
Câble de retenue (EN 358)
Il s’agit de formes spéciales de systèmes de raccordement qui ne comportent pas d’absorbeur d’énergie. Ils ne sont utilisés que pour le positionnement ou comme système de retenue. Lors de leur utilisation, ils ne doivent en aucun cas être soumis à une quelconque charge causée par une chute et doivent donc toujours être maintenus tendus. Le but du positionnement est de libérer la seconde main pour le travail à effectuer au poste de travail. Il faut pourtant s’attendre inévitablement à une chute en cas de défaillance du dispositif de positionnement. Par conséquent, dans cette situation, il faut utiliser un système d’arrêt de chute comme élément de sécurité approprié.
Toute suspension prolongée, en particulier en état d’inconscience dans un harnais, peut se transformer en piège mortel. En raison de l’immobilité de la victime, le sang s’accumule immédiatement dans les jambes et n’est plus renvoyé vers le haut du corps. Cela a plusieurs effets sur l’organisme et peut entraîner de graves dommages en l’espace d’environ 20 à 30 minutes – et plus tard la mort.
C’est pourquoi tous les travaux effectués avec des EPI sont mentionnés dans la liste des activités présentant des risques particuliers.
Le sauvetage immédiat des victimes doit donc être assuré par son propre personnel et ses propres moyens. Cela nécessite un plan de sauvetage comprenant une procédure concrète, l’équipement de sauvetage (dispositif ou kit de sauvetage/levage) et la formation du personnel au sauvetage des compagnons.
Les kits de sauvetage doivent permettre de créer un deuxième point d’ancrage à l’aide de moyens temporaires (anneaux de sangle), de soulever le blessé sur une corde de sauvetage (soulager le système qui a chuté) et de descendre le patient ou, si nécessaire, de le tirer plus haut. Si le kit de sauvetage est prêt à l’emploi, il est possible de gagner beaucoup de temps et d’éviter la confusion lorsque les choses deviennent sérieuses. Il est recommandé de coordonner le sauvetage sur des installations industrielles avec un service de secours ou un groupe d’intervention en hauteur. Mais en Suisse, seuls quelques pompiers sont équipés et formés pour effectuer des sauvetages en hauteur.
Le sauvetage qui consiste à couper un système soumis à la charge d’une chute doit obligatoirement être confié à des professionnels.
L’utilisation d’appareils de levage (grues) pour assurer les secours, p.ex. sur un chantier, est autorisée dans des situations réelles de sauvetage (prévention des risques possibles de blessure ou décès), mais toute formation est exclue si l’appareil de levage n’est pas homologué pour la sécurité des personnes.
Les travaux avec utilisation d’EPI ne peuvent être effectués que par du personnel correctement formé, preuves à l’appui. Cette formation doit comprendre des applications pratiques et durer au moins 8 leçons. L’expérience a montré que ce temps est suffisant pour transmettre les connaissances de base. Toutefois, si les compétences comprennent également le choix des points d’ancrage, le système de raccordement ou le harnais appropriés, et/ou si une formation intensive au sauvetage à la suite de différentes situations (rayonnage en hauteur, espaces clos, plusieurs axes de sauvetage) s’avère nécessaire, la période de formation doit être considérablement prolongée et plusieurs exercices doivent être effectués.
Les exercices de sauvetage avec des patients vivants doivent être sécurisés par des moyens appropriés afin que d’éventuelles erreurs de manipulation ne puissent pas entraîner de situation dangereuse. Il est également possible d’utiliser des mannequins pour la formation au sauvetage.
Lorsque vous programmez le déploiement de votre chantier, pensez également à la sécurisation des outils au profit des collègues et des passants et/ou tiers dans l’environnement de travail. Le remplacement des outils tombés au sol coûte également bien plus cher que le coût de la sécurisation des outils eux-mêmes. Ces éléments ne sont pas soumis à la réglementation sur les EPI et ne sont pas liés à des normes de test. Cependant, il existe sur le marché de nombreux systèmes très bien conçus pour presque toutes les applications et catégories de poids.
Nous entendons par là, p. ex., les mousquetons (EN 362), anneaux de sangle (EN 354, EN 566, EN 795), poulies, dispositifs d’assurage (EN 341, EN 15151, EN 12841), autobloquants, etc. qui sont des aides utiles dans les activités quotidiennes. Toutefois, ceux-ci doivent également faire partie d’une formation pour garantir leur manipulation correcte.
Voir le chapitre Casque
Dans le cadre de la protection contre les chutes, il faut toujours porter un casque muni d’une jugulaire à 3 ou 4 points. Dans certains cas, la norme EN 12492 relative aux sports de montagne peut s’appliquer. Une évaluation des risques concernant la force de maintien nécessaire de la jugulaire permet d’être renseigné sur la norme correcte à appliquer. Même si les fabricants proposent aujourd’hui des modèles qui permettent de changer d’option, le changement constant au cours de la journée n’est pas le but recherché. Il est important de savoir qu’avec un casque d’alpinisme, il existe un risque de strangulation si le casque s’accroche à des parties saillantes lors d’une chute (échafaudage).
De nombreux fabricants de casques conformes à la norme EN 397 les proposent désormais également avec un test d’impact latéral conformément à la norme EN 12492 – ce qui donne à l’utilisateur un avantage déterminant. En cas de chute avec effet pendulaire, il faut toujours s’attendre à ce que la tête heurte sur le côté.
Fragen: Spécifique à l’entreprise
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Avons-nous déjà identifié, en préparant le travail, des processus de travail comportant des endroits à risque?
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A-t-on pris des mesures permettant de détecter et de signaler à temps des zones à risque non prévues?
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Mon personnel est-il assez en forme pour réaliser des travaux en hauteur et éventuellement secourir un camarade ?
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De quand date la dernière formation en matière de travaux en hauteur de l’équipe?
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Un appareil de sauvetage est-il disponible en permanence sur le lieu de la mission et le personnel est-il formé à son utilisation?
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Quand l’équipement de protection antichute a-t-il été vérifié pour la dernière fois par une personne qualifiée?
4. Renseignements plus détaillés en matière d’application et d’utilisation

Choisissez l’emplacement du point d’ancrage perpendiculairement derrière et au-dessus de la station de travail..
Il est possible de relier plusieurs points d’ancrage pour former un système de tension horizontal afin de permettre une reprise parallèle aux bords. La chute comporte le risque d’endommagement, voire de rupture de la longe, sur un bord tranchant. Utilisez pour cela un système homologué à l’horizontale.
Il faut impérativement éviter une chute pendulaire car elle est tout aussi dangereuse qu’une chute complète. Vous ne devriez jamais vous déplacer latéralement sur plus de 5 m – en fonction de l’espace libre. C’est au plus tard à ce moment-là qu’il faut chercher un nouveau point d’ancrage.
Les chutes engendrent des coûts disproportionnés et beaucoup de décès.
Elles causent beaucoup de souffrance et elles coûtent à la Suva et aux payeurs des primes 260 millions de Francs par année.
Coût moyen par accident:
Dis STOP lorsqu’une règle vitale n’est pas respectée.
STOP, cesser le travail et éliminer la situation dangereuse.
Ce n’est qu’ensuite que le travail peut être repris.
Le «harnais» est le prochain maillon de la chaîne de sécurité. Il entoure le corps entier (les cuissards sont interdits), rattrape le corps en cas de chute et le dirige dans la position de suspension optimale. Cela garantit en plus que les forces soient reprises par l’élément de construction le plus fort du corps, les cuisses. Le harnais de sécurité devrait être évalué, ensemble avec le reste de l’équipement porté en mission, par un test en suspension. D’autres possibilités de réglage, allant jusqu’à la plaque dorsale réglable, assurent un confort élevé lors d’une utilisation permanente.
Ce terme, également appelé longe, désigne ce qui protège la personne contre la chute et qui se situe entre le point d’ancrage et le harnais de sécurité. En cas de chute, la longe doit pouvoir supporter les forces inférieures à 6 kN. Pour cela, des absorbeurs de chute de différents modes de fonctionnement sont intégrés. Ils ménagent le corps, le point d’ancrage et tous les autres éléments de la chaîne de sécurité. Les longes ont une longueur fixe de 2 m au maximum ou, si plus longues, elles sont réalisées de manière réglable. On parle alors d’antichutes mobiles, de racourcisseurs ou d’antichutes automatiques.
ATTENTION: Si elle est utilisée à l’horizontale, la longe doit être homologuée pour cela. Vérifiez auprès de votre fournisseur si cette utilisation est approuvée.
Le fonctionnement de ceux-ci est similaire à celui de la ceinture de sécurité d’une voiture. En tirant rapidement sur la longe (corde ou sangle), l’appareil bloque immédiatement. Mais il ne faut pas utiliser ces appareils lorsque seul un risque de glissade ou d’enfoncement existe (au-dessus de liquides ou d’autres médias dans lesquels on peut s’enfoncer).
Seuls des collaborateurs ayant bénéficié d’une instruction d’une durée d’au moins un jour ont le droit de réaliser des travaux sous protection par encordage.
En général, on entend par ce terme la structure de la sécurité antichute. La première priorité revient à un système de retenue qui permet d’exclure la chute grâce à la bonne longueur de la longe. Il faut tenir compte du fait que les appareils asservis en vitesse ne soient jamais utilisables comme système de retenue. Ce n’est qu’en deuxième priorité que nous parlons de systèmes d’arrêt de chute permettant une chute avec suspension libre. Le choix du matériel s’ouvre aussi sur les appareils mentionnés.
Le positionnement se fait à l’aide d’une corde de retenue et d’une sécurité antichute supplémentaire.
Cela sert à pouvoir travailler avec les deux mains et fait partie du système d’arrêt de chute.
Selon OTConst, le sauvetage de personnes victimes d’un accident doit être garanti.
Comme le créneau horaire est très court – environ 20 minutes – une action immédiate est nécessaire.
C’est pourquoi les utilisateurs doivent aussi s’occuper du sauvetage – avec un équipement de sauvetage sur place et la formation adéquate.

- Dans tous les cas, un casque muni d’une mentonnière 4 points fait partie de l’équipement standard (voir chapitre: protection de la tête).
- Il faut aussi sécuriser les outils contre les chutes pour qu’ils ne puissent pas tomber sur des tiers ou des collègues.
- Il faut planifier les travaux avec protection par encordage au préalable et avec précision. En aucun cas, ils ne doivent être le résultat d’une préparation du travail omise.
Où puis-je trouver plus d’informations?
- Normes (PDF)
- Liste de contrôle (PDF)
- Suva: Formation à l’utilisation des EPI antichute
- Suva: EPI contre les chutes
- Suva-Factsheet: Travaux sur cordes
- Suva-Factsheet: Normes européennes sur les EPI contre les chutes de hauteur
- Suva: Travaux sur les toits
- Suva: Planifier les dispositifs d’ancrage sur les toits
- Suva: EPI
- Suva: Liste de contrôle EPI
- Suva: Bases légales relatives aux EPI
- Suva: Nouvelle ordonnance sur les travaux de construction (OTConst) 2022
- Suva: Stockage et transport en entreprise
- Suva: La sécurité sur les chantiers
- Suva: Transports sûrs
- Suva: Mesures de protection efficaces dans la métallurgie
- Suva: Transformation du bois
- Suva: Sécurité du travail en forêt